Ne pas pouvoir voir librement un psychologue quand vous le souhaitez. Devoir passer par votre médecin traitant, qui aura toute connaissance de vos souffrances les plus intimes car le psychologue devra lui en rendre compte. Tout cela, pour bénéficier d'un accompagnement psychologique au rabais, car le professionnel, largement sous-payé, n’aura d’autre choix que de prendre les patients à la chaîne sans pouvoir leur offrir le soin qu'ils méritent. 

Voilà ce qui est prévu.

objectif supervision

A nous tous, psychologues, usagers, patients, partenaires, grand public, il est temps de nous mobiliser pour protéger l’accès aux soins psychiques. En l'absence d'instance représentative de tous les psychologues, nous avons besoin de faire entendre nos voix en nombre.

Expérimentations de remboursement, chèque psy… on espère y voir un accès facilité pour les usagers, et une reconnaissance pour la profession. C’est sans compter que les institutions publiques, en grande souffrance, sont ignorées et laissées dans leur détresse. A défaut, l’état cherche à faciliter l’accès au soin en libéral, dans des conditions invivables pour les praticiens et leurs charges.

C’est le chien qui se mord la queue : des institutions en péril, des libéraux qui ne pourront prendre le relais et survivre. Et les patients, encore, paieront les pots cassés.

La méconnaissance de notre métier, de ses tenants et aboutissants amène aujourd’hui à une situation de grand risque pour l’accès au soin psychique.

De quoi parle-t-on?

  • Remboursement sur une base allant de 22 à 32 euros SANS dépassement d'honoraire possible: cela signifie des patients "à la chaîne", pour un revenu incapable de soutenir les cotisations sociales et autres charges, qui, elles, ne diminuent pas
  • 30 minutes de consultation et multiplication des rendez-vous pour le professionnel: c'est réduire le temps et l'énergie nécessaires à un travail efficace, et pour le patient, et pour le professionnel 
  • Prescription et non pas orientation par les médecins: c'est tenter de faire rentrer les patients dans des cases, et nier leur besoins uniques et individuels. C'est aussi le priver de liberté et de confidentialité. Nous travaillons avec le psychisme, pas avec l'anatomie. 
  • La conséquence: des psychologues qui n'auront plus les moyens de respecter leur code de déontologie, qui ne pourront vous accueillir que de façon médiocre, ou pire, voués à disparaître, et des institutions publiques abandonnées dans leur précarité

Le remboursement des consultations chez le psychologue en libéral est souhaitable, les institutions surchargées ont besoin de soutien. Mais si cela se fait sous les conditions imposées, sans concertation avec les intéressés, c’est voué à l’échec, à l’extinction de l’activité libérale, et à la suffocation déjà importante des institutions publiques.

Et c’est vous, patients actuels ou potentiels, qui êtes également ignorés dans votre souffrance.             

1.      Un remboursement de consultation, sans possibilité de dépassement d’honoraire est impossible à pérenniser.

Economiquement, le psychologue ne peut survivre. Il ne peut non plus offrir un accompagnement de qualité : temps consacré à chacun très réduit, ce qui ne rend pas possible le travail psychothérapeutique ; nécessité de voir les patients à la chaîne, ce qui ne prend pas en compte la charge émotionnelle avec laquelle doit travailler le professionnel… 

Il est important en premier lieu de comprendre et défendre que notre outil premier, c’est nous-mêmes. L'analogie avec les consignes de sécurité en avion est parlante : il faut pouvoir être oxygéné avant de porter secours aux autres. 

Peu de psychologues accepteront de telles conditions et seront en capacité de vous les proposer ! Les conséquences seraient contraires à leur code de déontologie. 

Une base de remboursement AVEC dépassement d’honoraire autorisé semble la meilleure solution à ce jour, pour les patients qui auront un accès facilité au soin psychique, et pour les praticiens qui pourront survivre économiquement.

2.      Le psychologue est expert dans son domaine. Il est le seul professionnel à consacrer au minimum 5 années d’études supérieures sur le sujet spécifique du psychisme. C'est donc lui qui est le plus à même d'évaluer et de choisir ses méthodes (comme indiqué dans le code de déontologie des psychologues). 

Une orientation du médecin est tout à fait compatible avec notre exercice, C'est une pratique courante. Sa prescription, en revanche, nous limite, et limite ainsi notre efficacité auprès de vous, patients

Par ailleurs, il est essentiel de continuer de permettre aux patients de consulter un psychologue en toute liberté ET en toute confidentialité, sans avoir préalablement besoin de passer par le médecin traitant, ni voir ses propos et sa prise en charge consignés dans un rapport destiné au médecin prescripteur, tel qu'il est actuellement exigé dans les expérimentations.  

Il nous faut signer en nombre pour être entendus et garantir le meilleur soin pour tous ! Partagez massivement !

Pour signer : 

https://cutt.ly/LlzVika

sebastien hof

Sébastien HOF
Psychologue (du travail) et Psychothérapeute

 

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